Détail de l'archive

Blue-Green Biodiversity: une nouvelle initiative de recherche de l’Eawag et du WSL

13 mars 2020 | Bärbel Zierl

Le Conseil des EPF appuie la recherche interdisciplinaire sur la biodiversité du WSL et de l’Eawag pour trouver rapidement des réponses aux défis sociaux urgents que représente l’extinction des espèces.

Le Conseil des EPF met 6,5 millions de francs à disposition pour l’initiative de recherche stratégique «Blue-Green Biodiversity» lancée par l’Eawag et le WSL. Cette initiative soutiendra la recherche environnementale internationalement reconnue des deux instituts de recherche fédéraux Eawag et WSL à l’horizon 2020-2024 et s’alignera sur un objectif commun: la recherche interdisciplinaire de la  «biodiversité bleue verte», c’est-à-dire la diversité des espèces dans l’eau et sur terre. L’objectif est de trouver rapidement des réponses aux défis sociaux urgents que représente l’extinction des espèces.

Une atmosphère de renouveau anime l’Eawag et le WSL. Professeur à l’Eawag et coresponsable de l’initiative de recherche, Florian Altermatt en est convaincu: «Cette initiative nous offre une opportunité inédite de renforcer la coopération entre nos instituts». Dans chacun d’eux, des chercheurs travaillent avec des expertises et des perspectives uniques, soit dans la biodiversité aquatique, soit dans la biodiversité terrestre. Ils utilisent en outre une vaste palette d’approches théoriques et d’instruments. «Cette coopération renforcée nous permet d’apporter une contribution fondamentale pour freiner l’extinction de la diversité biologique et des services écosystémiques», déclare Florian Altermatt.

Avancer ensemble à grands pas

Le temps presse. Un groupe restreint s’est déjà mis au travail. «Nous voulons élaborer rapidement les premières propositions de solutions, si possible encore cette année», explique Catherine Graham, professeure au WSL, qui dirige l’initiative de recherche avec Florian Altermatt. Il s’agit dans une première étape d’identifier les projets sur lesquels les chercheurs pourront commencer à travailler immédiatement. L’accent est donc mis dans un premier temps sur les ensembles de données existants qui peuvent être évalués ou analysés à l’aide de modèles. «Nous avons aussi commencé à construire une communauté de recherche bleue verte internationale pour trouver des solutions aux problèmes environnementaux urgents et inspirer une nouvelle génération de chercheurs. Celle-ci est bien équipée pour appréhender les menaces qui pèsent actuellement sur la diversité biologique», déclare Catherine Graham.