Actualités de l'Eawag

Une nouvelle étude menée par le Forum de l'emballage alimentaire donne un aperçu des substances chimiques provenant des matériaux en contact avec les aliments qui sont présentes chez l'homme. Cette étude révèle dans quelle mesure les produits chimiques utilisés dans les emballages alimentaires et d'autres articles en contact avec les aliments ont été retrouvés dans le corps humain au niveau mondial, et met en évidence les lacunes importantes dans les données relatives à la biosurveillance et à la toxicité.

La semaine dernière, la « Batavian Society of Experimental Philosophy » a décerné le 11e International Steven Hoogendijk Award. Ce prix très bien doté a été décerné à Linda Strande, chercheuse à l'Eawag et directrice du département Sandec.

Samedi dernier, de nombreux visiteurs ont afflué sur le campus de l'Eawag et de l'Empa à Dübendorf à l'occasion de la journée portes ouvertes des deux instituts de recherche. Autour du bâtiment principal de l'Eawag, nos chercheurs ont donné un aperçu de leur travail quotidien tout en informant sur les thèmes urgents liés à l'eau.

Lenny Winkel (*1975), actuellement professeure extraordinaire à l'ETH Zurich et cheffe de groupe à l'Institut de recherche de l'eau (Eawag), a été nommée professeure ordinaire de géochimie environnementale inorganique au Département des sciences des systèmes de l’environnement par le Conseil des EPF.

Pour protéger la biodiversité, il est essentiel de connaître le génome de référence d'un maximum d'espèces (texte en anglais).

Une méthode importante pour contrôler la qualité de l'eau est la surveillance du plancton. À l'avenir, l’intelligence artificielle pourrait également jouer un rôle (texte en allemand).

La biodiversité n'est pas un programme politique : Seuls 1,6 % de tous les documents examinés au niveau fédéral font référence à cette notion. C'est l'un des nombreux résultats que les instituts WSL et Eawag ont élaborés dans le cadre de l'initiative de recherche commune « Blue-Green Biodiversity » et qui sont présentés aujourd'hui à un public de spécialistes de l'administration, de la politique, de la recherche et de la pratique lors de la journée d'information Spécial.

Les micro-organismes présents dans les biofilms des rivières peuvent dégrader les substances nocives. Certains sont également capables de dégrader les biocides, notamment le diéthyltoluamide (DEET), un insectifuge - c'est du moins ce que l'on suppose. Des chercheurs de l'Institut de recherche sur l'eau Eawag ont découvert que le DEET est mieux dégradé lorsque la proportion d'eaux usées épurées est élevée dans le cours d'eau. Ils en attribuent la responsabilité à des enzymes spécifiques qui se trouvent surtout là où les stations d'épuration renvoient l'eau dans le cours d'eau. Mais ils n'ont pu identifier clairement ces enzymes que de manière rudimentaire.

Les bactéries qui oxydent le méthane pourraient jouer un rôle plus important que supposé en empêchant que les lacs ne libèrent ce gaz néfaste pour le climat.

Les villes doivent devenir plus durables et utiliser leurs ressources en eau plus efficacement. Gérer ce précieux élément dans des circuits locaux est une solution possible. Un nouveau livre blanc montre comment y parvenir.

Grâce à une vue en 3D à travers le « Fischoskop », les poissons du bassin des chutes du Rhin peuvent être observés de près. L'Eawag a accompagné le projet pilote.

Des chercheuses et chercheurs de l’Eawag et du Swiss Data Science Center ont entraîné les algorithmes d’une IA avec un jeu de données écotoxicologiques complet.

La chimiste de l’environnement Joanna Houska a été récompensée pour sa thèse de doctorat par la Deutsche Wasserchemische Gesellschaft (Société allemande de Chimie de l’Eau). Joanna Houska a mené des recherches à l’Eawag et à l’EPFL, et a démontré tant théoriquement qu’expérimentalement comment le traitement oxydatif de l’eau avec de l’ozone ou du chlore peut être utilisé de manière plus efficace lorsqu’on connaît plus précisément les substances organiques dissoutes dans l’eau à traiter

La biodiversité recule à une vitesse affolante tandis que les mesures de protection des espèces tardent à se mettre en place. Une seule solution: utiliser les ressources restreintes là où elles sont le plus utiles et ce de la manière la plus efficace possible. À l’aide des données les plus récentes et de modèles basés sur l’IA, le projet de recherche «Lanat-3» fournit les bases en ce sens.

La plateforme VSA Qualité de l'eau et l'Eawag ont analysé les effets à ce jour des mesures prises dans le cadre du "Plan d'action pour la réduction des risques et l'utilisation durable des produits phytosanitaires" sur la qualité des eaux. Le nombre de dépassements des valeurs limites a nettement diminué depuis 2019. Néanmoins, de nombreux kilomètres de cours d'eau et de ruisseaux sont toujours aussi pollués. Les pyréthrinoïdes représentent un risque particulièrement important pour les eaux.

En tant qu’institut Fédéral Suisse des Sciences et Technologies de l’Eau, notre recherche est au service de la société. Vous pourrez vous en faire une idée en lisant la nouvelle publication.